Comme je vous le racontais dans mon article précédent, cet été j’ai eu la chance de passer une journée fantastique au Mont Saint Michel, monument historique classé au patrimoine mondial de l’UNESCO. J’avais arrêté mon récit à la sortie de l’auberge de la Mère Poulard, je le reprends ici après le petit-déjeuner. Nous sommes partis découvrir le périscope du Mont Saint-Michel. Il s’agit d’un périscope itinérant du XIXe siècle, une des nombreuses inventions de Léonard de Vinci, acquis par le musée historique du Mont.
Celui-ci a été installé au pied de l’abbaye dans un très beau jardin suspendu.
C’est une chambre noire en bois d’où peut être observé l’architecture du village et de l’abbaye, les touristes qui se promènent aussi. Par un jeu de prisme le paysage extérieur est projeté sur une table ronde en émail blanc. Il n’existe plus que cinq périscopes de ce type dans le monde.
Le musée historique dévoile aussi les prisons et cachots du Mont Saint-Michel et d’autres « antiquités » comme ce coffre corsaire du XVIIe siècle muni d’un système de serrure originale.
De là nous avons une vue sur la baie et les toits des maisons assez incroyable.
Nous redescendons vers les remparts et continuons notre visite en traversant la baie avec Romain Pilon, guide de la baie du Mont Saint-Michel. L’expérience de cette traversée est unique et ne doit pas se faire seul. Marcher dans ce sable est parfois étrange, on a l’impression d’être sur un matelas à eau lorsque l’on se trouve aux endroits de sables mouvants. Nous apprenons à nous sortir d’un mauvais pas si jamais on s’y enfonçait, surtout garder son calme !
S’aventurer seul peut aussi se révéler dangereux car il faut faire très attention aux horaires des marées. La mer monte à très vive allure et on peut vite se retrouver coincé. Nous n’avons eu que quelques minutes pour regagner la terre ferme tant nous étions absorbés à mitrailler le Mont sous toutes ses coutures. Il faut dire que c’était magique de le voir ainsi se refléter dans la baie.
Et parce qu’il est bien connu que la mer creuse, nous retournons à l’auberge de la Mère Poulard pour y déjeuner. J’ai pris cette assiette de Saint Jacques rôties, bouillon de coriandre fraîche, riz normand aux champignons.
Comment décrire ça, c’était très fin et savoureux, un vrai délice. En dessert il y a eu l’omelette gourmande aux pommes caramélisées et flambée au Calvados. Absorbée par mon assiette j’ai oublié de prendre une photo !
Nous dirigeons ensuite vers l’abbaye tout en déambulant le long des remparts, au milieu des ruelles pavées et dans les innombrables escaliers de pierre.
C’est en 708 que l’archange Saint Michel apparaît à l’évêque Aubert et lui ordonne de construire un sanctuaire sur le Mont-Tombe, îlot rocheux au milieu d’une baie immense. Le Mont Saint-Michel est ainsi né. C’est à partir du Xe siècle que les Bénédictins y construisirent une abbaye. Sa construction s’est poursuivie jusqu’aux restaurations du XIXe Siècle. Art gothique normand et art classique s’y côtoient. Le batiment est classée monument historique en 1874.
Tour à tour monastère, forteresse puis prison, l’histoire de l’abbaye continue grâce aux importantes campagnes de restauration des monuments historiques.
J’espère que je ne vous ai pas assommé avec mes explications et que le récit de cette escapade vous donnera envie de visiter le Mont Saint-Michel.
Je remercie vivement Dominique Gilbert, Gilles Lamy et Fanny Boyet pour leur disponibilité et leur gentillesse.
Oh ça me rappelle tellement de souvenirs ! ça avait l’air d’être tout aussi super en tout cas, chouette article Annie ! Des bises !
Merci Cécile! C’était génial avec sans doute le stress de la Battle en moins 😉
A bientôt
C’est un site que je rêve de découvrir…
Il faut y aller, c’est un superbe endroit (même s’il y a beaucoup de monde…)